Depuis l’entrée en vigueur de la loi EGAlim, la restauration collective se retrouve au cœur de la transition alimentaire. Nouveaux menus, produits durables, lutte contre le gaspillage… Derrière ces évolutions réglementaires, c’est toute une manière de penser l’alimentation qui change. Et si le riz de Camargue trouvait naturellement sa place dans cette révolution des tables françaises ?
Une alimentation durable à portée de fourchette ?
Réduire les pesticides, soutenir les circuits courts, mieux manger tout en respectant l’environnement… Ces aspirations longtemps cantonnées aux discours militants conditionnent désormais la composition de nos repas quotidiens.
En France, la restauration collective représente environ 90 000 établissements (cantines, entreprises, EHPAD, hôpitaux…) et près de 4 milliards de repas servis par an selon le ministère de l’Agriculture. Loin d’être marginale, elle est « le » terrain d’application concret de la transition alimentaire. Avec la loi EGAlim, cette ambition prend une forme réglementaire.
Quand la restauration collective impulse une nouvelle trajectoire
Parce qu’elle touche tous les âges, tous les milieux et tous les territoires, la restauration collective influence l’évolution des habitudes alimentaires. Elle oriente les préférences alimentaires dès le plus jeune âge et peut favoriser la demande en produits issus des filières agricoles durables.
En valorisant des produits de saison, issus de l’agriculture biologique ou affichant des signes de qualité spécifique, elle soutient une alimentation plus responsable. Elle est aussi un moteur de changement dans les pratiques agricoles et les politiques d’achat public.
EGAlim : de la loi aux assiettes
Adoptée en 2018, la loi EGAlim est l’un des volets concrets issus des États généraux de l’alimentation, grande consultation publique menée en 2017. Son objectif : rééquilibrer les relations commerciales entre producteurs, distributeurs et consommateurs, tout en améliorant la qualité de l’alimentation en France. La restauration collective y tient une place majeure : c’est l’un des terrains où ses objectifs prennent une forme concrète, visible et mesurable.
Depuis le 1er janvier 2022, les structures publiques comme privées doivent intégrer une proportion croissante de produits durables, proposer des menus végétariens réguliers, limiter les plastiques à usage unique et lutter activement contre le gaspillage alimentaire. Cette loi transforme donc les pratiques d’achat, les habitudes de cuisine et le contenu des assiettes.
50 % durables, 20 % bio
Concrètement, avec l’entrée en vigueur de ces dispositions, les restaurants collectifs doivent consacrer au moins 50 % de leurs achats alimentaires à des produits durables et de qualité, dont 20 % issus de l’agriculture biologique.
Par « durables et de qualité » on entend ici les produits porteurs de signes officiels comme l’AOP, l’AOC, l’IGP ou encore ceux issus d’exploitations certifiées Haute Valeur Environnementale (HVE). D’autres critères peuvent aussi être retenus, comme le commerce équitable ou la prise en compte des impacts environnementaux sur le cycle de vie du produit.
Autrement dit, ce que la loi vise, ce n’est pas seulement « manger mieux », mais aussi soutenir des filières agricoles plus responsables.
Végétarien oui, mais équilibré
Parmi les mesures phares de la loi EGAlim figure l’instauration d’un menu végétarien obligatoire une fois par semaine dans les cantines scolaires. Une mesure expérimentale devenue pérenne grâce à la loi Climat et Résilience de 2021. Certaines collectivités vont même plus loin, en proposant chaque jour une alternative végétarienne.
L’objectif est de réduire la part des protéines animales dans l’alimentation des enfants et adolescents, sans pour autant compromettre la qualité nutritionnelle des repas. Bien pensé, un menu végétarien peut être aussi complet qu’un menu traditionnel, à condition de varier les sources de protéines. Les protéines végétales ici offrent une alternative crédible et équilibrée.
Et le riz dans tout ça ?
Le riz a toute sa place dans les menus végétariens prévus par la loi EGAlim. Céréale incontournable, il est naturellement sans gluten, bien toléré par la majorité des personnes et apprécié pour sa polyvalence en cuisine. Selon sa variété, il peut être une source d’énergie rapide (riz blanc) ou apporter davantage de fibres, de minéraux et de vitamines (riz complet ou semi-complet).
En association avec des légumineuses, il contribue à un apport protéique équilibré. Sa relative neutralité gustative et ses parfums subtils en font aussi un support idéal pour valoriser les épices ou les sauces et élaborer des plats végétariens savoureux et rassasiants, adaptés aussi bien aux enfants qu’aux adultes.
Riz de Camargue IGP Hériztage : savoureux, local et cultivé dans le respect du terroir
Hériztage est né de la volonté de valoriser « le meilleur de la Camargue » à travers un riz de Camargue IGP 100% biologique, cultivé dans un environnement unique.
Derrière la marque, un groupe familial maîtrisant la filière riz de bout en bout qui garantit l’origine, la qualité et la juste rémunération des riziculteurs partenaires. Elle s’inscrit dans une démarche durable et locale. Ses riz (longs ou rond, complets ou semi-complets, blanc, rouge ou noir…) offrent une richesse de saveurs et de textures adaptées à tous les usages culinaires.
La marque incarne une riziculture respectueuse du terroir camarguais et parfaitement alignée avec les attentes d’une alimentation plus saine et durable, telles que portées par la loi EGAlim.